Un soir d’été comme il en existe des milliers, je sens mon corps se languir nonchalamment sur les berges du canal. Il fait lourd et je tente tant bien que mal de refroidir mon corps couvert de sueur chaude. La température élevée de mon corps aggrave les pulsions sexuelles auxquelles je suis la victime consentante malgré moi ; j’ai appris à les apprivoiser. Du moins, j’essaie de m’en convaincre.
Je sens mon Smartphone collé sur ma cuisse. Je sens les vibrations frénétiques de celui-ci à travers mon short moulant mon fessier musclé par la séance réalisée deux heures plus tôt. J’aime cette sensation procurée par le plaisir d’une certaine douleur. La répétition des messages me laissent deviner la détresse de son auteur : assurément la femme rencontrée la veille. Elle me réclame. Je sais qu’elle me désire. J’essaie de penser à autre chose, mais mon cœur s’accélère en imaginant la courbure de son corps. Cette fois, je ne succomberai pas. Je ne suis ni faible ni impuissant devant ces émotions bestiales. Soudain, j’aperçois une jolie brune assise sur ce banc rongé par les années.
Elle semble seule. Ses jambes sont élancées et sensuellement croisées pendant que sa main gauche maintient un livre dont la couverture laisse entrevoir une bouche couverte d’un rouge à lèvres éclatant. La scène m’excite. Je n’ai pas le temps de détailler son visage, ses vêtements, ses artifices divers ; je suis déjà arrivé à sa hauteur. Mon instinct de séducteur me pousse à m’asseoir près d’elle. J’engage rapidement la conversation. Elle semble réceptive et je lis dans son regard que je ne la laisse pas indifférente. Sa timidité marquée par un teint rougeâtre au contact de mes paroles me laisse entrevoir une soirée délicieuse. Je lui propose de continuer cette conversation autour d’un verre. Elle accepte. Je sens qu’elle ne veut pas passer pour une fille facile. La bataille va être rude.
On a échangé pendant 2 heures, elle est intéressante. Son regard accroit mon excitation. Je prétexte vouloir lui montrer ma collection « secrète » afin de l’inciter à me suivre dans mon appartement situé au bout de la rue. Elle accepte et je sens aussitôt les mailles du filet se poser et s’ancrer autour des courbes généreuses de ma nouvelle proie. Je l’invite à rentrer avant de lui proposer un cocktail dont je suis seul à connaître la recette. Nous enchainons les sujets de discussions, elle est incroyablement détendue. Je lui laisse le temps de terminer son verre avant de m’approcher de son visage. Mes yeux sont plongés dans les siens et je sens qu’elle attend la délivrance que seul mon baiser pourrait lui apporter. Sans crier gare, je m’approche brutalement de ses lèvres et l’embrasse fougueusement. J’enfourne ma langue dans sa bouche sans lui demander son reste. Elle se laisse faire. Ma main se pose fermement sur sa jambe, mes doigts se promènent sur sa peau douce et chaude en direction de ses cuisses. Je ne veux pas la laisser m’échapper si prêt du but. Je sens son souffle s’accélérer au contact de mes lèvres. Elle garde ses cuisses bien serrées comme si elle voulait protéger un trésor. Elle ne semble pas encore décidée à lâcher prise et à s’offrir complètement. Je sens des centaines de questions l’envahir : « doit-elle succomber à mes charmes aussi rapidement ? »
Je sais que tout se joue à ce moment. Je dois prendre la décision à sa place. Mes mains se font de plus en plus pressantes sur son intimité. Elle tente timidement de les repousser. Je lui attrape les mains et impose ma virilité. Je veux qu’elle sente ma domination, ma force physique et mentale. Elle doit s’abandonner entièrement à moi. Elle tente encore de résister, mais je sens que ma manière de la contrôler, de la soumettre à mon envie, de la laisser lutter, l’excite encore plus. Elle s’offre enfin à moi.
Je la tiens fermement. Elle est en feu et je sens son corps brûler de désir. Elle est à moi. Elle me désir. Elle désir sentir mes mains la dominer. Elle désir me sentir en elle. Elle désir que je la fasse crier. Je la renverse sur le canapé et la prend en missionnaire comme pour la soumettre. Je lui tiens les poignets, l’empêchant de se débattre…Se débattre ? Pourquoi voudrait-elle lutter ? Elle abdique. Elle se laisse aller complètement, elle a chaud, son entre-jambe sue d’excitation…Ses gémissements me supplient de ne pas cesser mon va-et-vient. Elle en veut encore. Je lui agrippe les hanches avant de la retourner. La bête qui sommeil en moi m’ordonne de la prendre en levrette. A bout de force, elle sent mon sexe entrer et sortir en elle.
Ma main droite lui attrape les cheveux pendant que ma main gauche lui serre fortement la fesse pour la garder à ma merci. Ses cris expriment du plaisir, de la douleur, du désir, de la reconnaissance. Elle se sent femme et l’exprime à haute voix. Elle tente d’étouffer ses cris orgasmiques en plongeant sa bouche dans un oreiller du canapé, mais je le lui en prive aussitôt. Je veux l’entendre gémir pleinement. Nos ébats durèrent un long moment. Je ne saurais le quantifier précisément. Je finis par me laisser aller en jouissant en elle dans un râle aussi viril que furent nos ébats.
Pendant cette belle soirée d’été, j’ai encore succombé à mon instinct animal. Mes pulsions sexuelles ont pris l’ascendance sur mes actes. J’ai pu la sentir dominée, femme et victime de mes désirs. Après un moment d’égarement, elle se leva. Avant qu’elle ne passe la porte, je l’attrapa par la taille et la serra dans mes bras avant de lui donner un dernier baiser. Un baiser d’adieu.
MySexMind