Il est 7 heures 21. Un matin comme un autre plongé dans un brouillard suffocant. Je suis sur le quai de la gare en attendant le train de 7H29. Un matin comme un autre et pourtant…Mes lèvres se jettent sur ma tasse de café commandée 3 minutes plus tôt, mon regard encore évasif ne distingue pas vraiment les usagers qui m’entourent. Parmi les silhouettes inconnues mais si familières, mon attention est attirée par un claquement sec. Je me retourne et y trouve un cartable répandu sur le sol presque verglacé. Un cartable en cuir pourpre, légèrement marqué par le temps. Je trouve cet objet terriblement brut et sexy à la fois. Nul doute que cet objet appartient à une femme.
Mon regard se trouve détourné par des talons rouges. Dieu sait que j’aime le rouge. Je suis totalement captivé. Soudain, une douce voix me sort de mon sommeil rêveur et incite mes yeux à remonter lentement le long d’une paire de jambe habillée de collants noirs. De légers motifs sont subtilement apposés sur cet artifice de séduction déroutant : probablement des nœuds papillons entremêlés de fleurs. En fait, je n’en sais rien mais je m’en fiche car ils sont terriblement excitants. Un long manteau d’hiver rouge recouvre une silhouette féminine très marquée. Soudain, un sourire accompagne ce son très doux mais autoritaire : « Pardonnez-moi, je suis si maladroite. », me dit-elle. Mes yeux sont littéralement noyés dans son regard bleu azur. Naturellement, je lui retourne son sourire. Poursuivant mon sourire légèrement charmeur, je m’accroupis lentement en prenant garde de maintenir mon buste bien droit et mes yeux fixant les siens. Je sens qu’elle meurt d’envie de détourner son regard pour le poser sur mes fesses, mais mon regard ténébreux la retient captive.
Il est 7 heures 28 et j’entends le train s’approcher. Je n’ai aucune envie de me retrouver piégé à ses côtés pendant ce voyage. En effet, elle risque de battre en retrait sous la pression des regards insistants des autres voyageurs. Sans plus tarder, je prétexte devoir rejoindre mon associé à l’intérieur de ce train. Je lui tends mon Smartphone afin qu’elle me communique son numéro de téléphone. Guère besoin de lui en dire plus ; après tout, elle a provoqué cette rencontre. Elle s’exécute aussitôt. Le train s’arrête devant nous, les portes s’ouvrent et je disparais tel un mirage.
Il est 19 heures 28. Je suis à bord du train qui me ramène dans mon luxueux appartement. Quelques échanges de messages insufflent le rythme de ma soirée. Ce sera chez elle. Arrivé sur le seuil de sa porte, je l’embrasse sur la joue et m’introduis dans son petit appartement fonctionnel et cosy. Je pose délicatement la bouteille de Champagne qui m’accompagnait avant de l’entendre me demander « Fêtons-nous quelque chose de spécial ? ». Et moi de rétorquer : « Le train de 7 heures 21…». C’est nul, mais cela a le mérite de la faire rire. On a discuté une vingtaine de minutes. Ce champagne attise toujours autant mon imagination. Je n’ai pas besoin de bulles pour me laisser envahir d’idées un peu (d’accord, très) coquines. Elle prétexte vouloir me faire visiter son appartement. Je la suis volontiers.
Arrivés dans sa chambre, l’ambiance se charge d’électricité. Je sens sa respiration s’accélérer. Je me lui saisis le bras et la retourne contre moi. Mes mains posées sur ses hanches, je la pousse contre le mur. Ma main droite lui attrape les deux mains avant de les plaquer fermement contre le mur blanc nacré de la pièce. Elle se sent prisonnière et plie sous la force de mon poignet. Les mains jointes au dessus de sa tête, ma main gauche se fond sur ses hanches afin d’immobiliser son corps légèrement dansant sous l’effet de l’excitation. Tel un python charmé par son maître, je sens son corps se calmer lentement. Le calme retrouvé, ma main gauche remontent légèrement le long de son corps. Je sens la douceur de sa nuque frémir sous mes doigts avant de lui attraper les cheveux. Ma main tire sa longue chevelure vers l’arrière et dans un mouvement de bascule, ses lèvres s’offrent à moi. Elles m’attendent impatiemment.
Mes lèvres s’écrasent sauvagement sur les siennes. Son gémissement livre passage à ma langue qui explore sa bouche. Elle sent qu’elle m’appartient et que je suis maître de son plaisir. Son regard me supplie. Alors que ma main droite maintient toujours ses poignets au dessus de sa tête, ma main libre caresse ses cuisses avant de se glisser sous son pull très léger. Ma langue descend sur son cou en laissant mes dents attraper sa mâchoire. Je la sens littéralement frémir et c’est à ce moment que…Mes bras soulèvent son corps, laissant ses jambes s’enrouler spontanément autour de mes hanches. Ma bouche sur son oreille droite laisse ma langue se glisser sur ses contours. Mes dents mordillent son lobe en remontant le long de son oreille. Mon souffle chaud rythme les mouvements frénétiques de son bassin contre le mien. Elle sent mon sexe se durcir au passage de sa croupe. Son regard coquin me supplie de lui donner du plaisir.
J’écarte son fessier du mur. Mon corps se dirige vers son lit. Elle sent le poids de mon corps s’écraser sur le sien. Ma main droite projette ses poignets au dessus de sa tête pendant que mes genoux écartent ses jambes pour laisser mon corps prendre possession du sien. J’arrache son pull pour y laisser mes doigts parcourir sa poitrine en effleurant ses tétons au dessus de son soutien-gorge. Mes dents mordillent ce que ses dentelles veulent bien laisser entrevoir subtilement. J’entends son souffle me supplier de le lui ôter… Je ne m’exécute surtout pas. J’aime prendre pleine possession de son corps, entier contrôle de la situation. Soudain, ma bouche se jette sur son cou. Je sens son corps frissonner sous le passage de mon souffle chaud, son corps se tordre de désir au moindre effleurement de mes lèvres et sa peau se durcir afin de lutter contre l’intrusion de mes canines.
Sans cesser de l’embrasser, mon corps glisse contre le sien en direction de son entre-jambe. Possédé par mon instinct animal, j’arrache littéralement son string déjà mouillé de plaisir. La dentelle qui composait cet ensemble coquet et coquin a fait place à une sorte de lambeau indicible que l’on aurait mal essoré et abandonné. La chaleur de mon souffle lui laisse présager un moment de délices mais mon regard malicieux plongé dans le sien lui rappelle que je le domine. Ma langue se promène sur sa cuisse droite en remontant délicatement avant de basculer vers sa cuisse gauche. Dans un mouvement de supplice, le même geste assuré mais pourvu d’une plus large frivolité se laisse exécuté sur sa cuisse pour son plus grand malheur. Elle attend la délivrance. Mon souffle teinté de chaud ne la lui offre guère.
Je laisse ma main se rapprocher lentement de son puits d’amour. Je glisse le majeur entre mes deux lèvres. Puis, entre ses deux lèvres. Une sensation de douceur entoure la rigidité contrôlée de mes phalanges. Un mouvement allongé de va-et-vient, de haut en bas, s’empare alors de sa chatte mais en laissant son petit bouton ardemment orphelin. Sous l’impulsion de ses premiers soupirs, mon doigt se retire afin d’y laisser ma bouche gouter à son nectar. Aux baisers délicats, se succèdent une danse frénétique orchestrée par ma langue : une promenade de haut en bas, puis en profondeur avant de s’attarder plus longuement sur son clitoris. Pendant que ma bouche suce délicatement son petit bouton, son sexe accueille un doigt, puis un deuxième, tout en poursuivant mes jeux de langue afin de la contraindre à l’orgasme. Délivrance.
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