La journée commençait mal. J’étais en partance pour rejoindre un groupe d’amis sur la côte Atlantique et je venais de louper ma correspondance. Je savais déjà que j’aurai du retard au rendez-vous amical organisé dans la maison familiale de ma meilleure amie. Leitmotiv du séjour ? S’amuser sur une planche, rire autour d’un feu et enquiller quelques bouteilles. Quand il s’agit de s’amuser, je peux me vanter d’exceller à ce sujet. Depuis quelques années, les femmes allaient et venaient dans mon appartement assez cosy. Je ne suis pas peu fier d’avoir réussi ma vie professionnellement parlant et d’ainsi jouir des richesses matérielles que peuvent apporter des revenus confortables. Dans cet appartement, comme disent mes amis, c’est un vrai « défilé de gonzesses ». Parfois, je m’attachais brièvement et d’autres fois je ne leur accordais que très peu d’attention. Je faisais le strict minimum, me contentant de leur procurer ce qu’elles attendaient avant tout : du plaisir. Quant à l’amour, elles pouvaient toujours s’armer d’espoir. J’étais conscient de faire souffrir les femmes et ce constat me débectait sévèrement. Sur la longueur, elles finissaient par me fuir pour se réfugier dans les bras d’un homme plus attentionné. A force de répétitions, j’étais devenu littéralement nonchalant avec la gente féminine. Ces abandons successifs me faisaient inconsciemment souffrir. Je devais admettre que le départ de Sarah m’avait grièvement marqué et je regrettais encore nos moments de complicité. Elle occupait encore mon esprit quand je suis arrivé devant le prochain train. Le contrôleur m’a indiqué que des places étaient disponibles en voiture 21. En montant dans le train, j’ai découvert que j’avais oublié le cadeau de mon hôte : un sac de voyage en cuir marron dont elle m’avait tant parlé après notre session lèche-vitrines. Tant pis, je le lui donnerai à notre retour.

« Il ne manquait plus que ça ! Il ne reste qu’une seule place et elle se trouve dans le carré voyageurs », grommelais-je en balayant le wagon de long en large. Heureusement, une place était libre côté fenêtre. Le trajet promettait d’être…musical : écouteurs à fond sur les oreilles, yeux rêvasseurs en attendant d’abandonner mes compagnons de trajet. C’est approximativement ce que je m’engageais à faire quand j’ai levé la tête sur ma voisine d’en face. Quelle prestance ! Alors que ce voyage s’annonçait des plus ennuyeux, je me retrouve planté devant une grande brune, cheveux ondulés et brillants. Elle portait une jupe bleue au-dessus du genou, une chemise assortie, ouverte de deux boutons sur la gorge. Pas de collants et un chapeau ressemblant à un béret noir. Des talons noirs accentuaient le dessin du mollet. Elle avait une classe incroyable qui tenait tant à sa silhouette qu’à l’assurance qui rayonnait de sa personne. Comme un serre-tête, elle venait de rabattre ses lunettes de soleil sur ses cheveux foncés.

Très rapidement, elle s’est saisie d’un bloc-notes, d’un stylo et s’est mise à écrire de manière frénétique. Ses yeux avaient l’air littéralement absorbé par ce qu’elle couchait sur le papier et les miens ne pouvaient se détourner de ce spectacle. Elle griffonnait, raturait, sautait des lignes pour mieux revenir sur ses mots. C’est alors que mon imagination pris le dessus : quel métier pouvait-elle bien exercer ? Je laissais mon imagination dériver à loisir tout en dévorant chaque parcelle de son anatomie féminine. Elle avait de magnifiques seins pleins et généreux, qui se tenaient sur le haut du buste. Entre les boutons, je pouvais distinguer de la dentelle noire de son soutien-gorge. Alors que je pensais à la culotte assortie qui devait probablement plaquer sa toison aux plaisirs, mon sexe se durcit dans mon jean.  Je suis allé discrètement aux toilettes pour me décharger de cette tension insoutenable qui m’oppressait. J’y suis resté un long moment. Soudain, le train marqua un arrêt et le contrôleur annonça « Bordeaux ». A mon retour, l’électrisante inconnue avait disparu et la parenthèse érotique avec elle. J’ai regretté de ne pas avoir pu l’affronter quelques secondes du regard et de ne pas avoir eu le cran de lui lancer un timide sourire…Qui sait, peut-elle me l’aurait-elle retourné ? Jusqu’à l’annonce du terminus, j’ai songé à ce qui aurait pu se passer si j’avais eu le cran de me jeter à l’eau…

Lorsque je me suis levé de mon siège, gisait dans la poubelle une boule de papier griffonnée par ma passagère. Happé ma curiosité, j’ai l’ai mise discrètement dans ma poche avant de la déplier sur le premier banc venu…Et j’ai lu.

« Au jeune homme qui se trouve assis devant moi

J’écris cette lettre sans savoir si je vais avoir le courage de vous la transmettre. Depuis que mon regard s’est posé sur vous, je n’ose pas vous adresser la parole. Alors j’ai décidé de vous écrire. Je vous trouve un charme fou. Votre petit minois angélique contraste délicatement avec la virilité de votre musculature. Vous devez très souvent recevoir de tels compliments de la part de la gente féminine. Votre sourire malicieux, la profondeur de votre regard, l’assurance de votre gestuelle…Je suis troublée par votre charisme alors que je n’ai jamais entendu le son de votre voix. Je l’imagine suave et chaleureuse. Je ressens un désir si ardent pour vous…
Vous, devant moi, dans ce TGV.
Vous, dont j’ignore tout jusqu’au prénom. J’imagine que vous vous appelez Elias.
Vous, cet homme d’apparence si jeune et si mature à la fois. J’aime imaginer que vous venez de fêter votre trentième anniversaire.
Vous, à qui je ne donnerais probablement jamais cette lettre et qui resterez certainement un rêve oublié. Est-ce la peur de briser ce rêve qui m’empêchera de vous donner cette lettre ?

Je m’appelle Cynthia et j’aimerais vous découvrir. »

En bas de cette déclaration, elle avait écrit son numéro de téléphone portable. Le dernier numéro était difficilement lisible. J’ai composé toutes les combinaisons possibles. « C’est Elias », disais-je dès que j’entendais une voix féminine. Quand elle a résonné dans le combiné, j’ai reconnu sa voix timide et pleine d’espoir, avant même de m’être présenté…

A la fin de mes vacances et après quelques soirées à s’échanger des messages, nous avons décidé de nous retrouver, un soir, à la terrasse d’un café. A son arrivée, j’ai retrouvé cette femme intimidée. Je dois avouer que je l’étais aussi. Après avoir partagé quelques verres de vin blanc, l’atmosphère commençait à se détendre nettement. Elle riait plus qu’elle ne souriait. J’avais déplacé mon fauteuil à côté du sien afin de lui montrer les photos de mon séjour entre amis. Je sentais le frôlement de sa robe contre mon bras quand elle se penchait pour regarder mes photos, son genou contre ma cuisse. Je me perdais en explications inutiles, elle posait des questions sans attendre de réponses, pour que le temps passe, pour être proches l’un de l’autre, pour un contact furtif. Le moindre contact devenait un frisson et nos soupirs contenus traduisaient une attente indécise. A la fermeture de l’établissement, il a fallu partir et quitter cette terrasse. Nos yeux se croisaient en cherchant une réponse. On attendait que le feu interrompe le flux des voitures. J’ai pris sa main pour traverser, et elle a croisé ses doigts aux miens. Sur le trottoir d’en face, j’ai resserré mes doigts pour garder sa main dans la mienne. On marchait pour ne pas s’arrêter, pour ne pas rompre cet instant. Soudain, elle a lâché ma main pour se tenir face à moi :

— Je t’emmène avec moi, tu me suis ?

Surpris, j’ai simplement acquiescé de la tête et je l’ai embrassée sur la joue.

J’abandonne mon sac dans l’entrée de son appartement. Elle met de la musique. Un énième verre de vin dans la main, on se rapproche sur son fauteuil. Tout doucement, nos conversations dérivent vers nos préférences amoureuses et sexuelles. On se tourne autour. L’excitation monte progressivement. Sous couvert d’un jeu de séduction, je glisse subtilement ma main droite sur sa cuisse gauche. En réponse, elle attrape ma main et la serre gentiment comme pour me faire comprendre qu’elle maitrise la situation. Elle décide. Je me sens étroit dans ce jean qui laisse deviner une montagne d’impatience. Je l’observe déguster très lentement son bordeaux tout en me faisant littéralement languir…

Début des hostilités. Nos bouches se découvrent. Elle me grimpe dessus sur le canapé : je suis littéralement à sa merci. Ses genoux me bloquent et je vagabonde entre sa bouche, son cou et sa poitrine. Ses doigts remontent sa jupe rouge. J’ai l’impression qu’elle ne porte rien. Son souffle est fort. Ses doigts caressent son clitoris et ses gémissements se font de plus en plus présents. Le seul contact qu’elle m’autorise et celui de nos deux bouches l’une contre l’autre. J’aime ce jeu de torture. A mesure que je me montre plus pressant, elle me repousse sévèrement. Lentement, elle enlève son haut et exhibe ses seins. Je la caresse de mon nez, mes lèvres et ma langue. Elle m’aguiche du regard. Alors qu’elle se caresse les tétons, je ne peux m’empêcher de frotter mon sexe à travers le jean. Elle arrache mon jean et pose ses mains sur mes cuisses nues. Elle caresse ses lèvres de sa langue et je peux voir le désir briller dans ses yeux. Elle s’amuse à m’exciter.

Sans crier gare, elle disparait dans son dressing et revient avec une boite rouge et noire. Elle étale deux objets sur le lit et se rapproche de moi. Il semblerait que la voyageuse timide des débuts, ne l’est plus vraiment. Sa bouche effleure mon pénis en érection. Elle attrape mes cheveux et me plaque la bouche contre son clitoris. Alors que je le lèche délicatement, elle m’ordonne de m’exécuter plus rapidement. Son niveau d’excitation est impressionnant. Je l’entends gémir de plus en plus fort avant de me repousser violemment. Elle jouit littéralement sur mon visage. Je sens sa mouille ruisseler sur mes pommettes et cette sensation nouvelle m’excite. Elle m’ordonne de m’allonger sur son matelas. Tout en plaquant à nouveau son sexe sur mes lèvres, elle passe des menottes autour de mes poignets. Je suis attaché aux barreaux de son lit. Je suis prisonnier et cela ne me déplaît pas tellement. Sa langue se promène autour de mes testicules, effleure mon sexe dur, puis redescend lécher mes couilles et mes fesses.

Sans me demander mon autorisation, elle m’enfonce un gode rose dans la bouche. Le jouet est rapidement introduit dans son vagin et je l’entends gémir plus intensément encore. Elle déplie un préservatif et le pose sur mon sexe qui supplie qu’on lui accorde un peu d’attention. Enfin, elle lèche mon gland et masturbe mon sexe long. Elle me prend tout entier. Elle l’enfonce au fond de sa gorge et je peine à retenir mes gémissements. Elle semble agacée. Elle me bâillonne. Elle s’enfonce entres mes jambes, me soulève les hanches et y lisse un oreiller. Sans comprendre véritablement ce qu’elle manigance, je me retrouve les jambes pliées et attachées contre mon ventre. Elle me fesse et caresse mon anus avec sa langue. Elle fourre sa langue dans mon cul. Quelle sensation ! Soudain, elle enfonce son index en moi et le retire. Elle répète ce geste plusieurs fois comme pour me dilater. J’hurle de plaisir lorsqu’elle introduit ma queue dans sa chatte. Elle me chevauche tout en faisant des va-et-vient lentement dans mon anus avec son gode. Je sens mon sexe se durcir en elle à mesure qu’elle écarte mon cul avec son objet. Ses doigts se dirigent vers mes testicules et commencent à les caresser. Puis, elle insère à nouveau un doigt dans mon cul. Mes cris sont étouffés par le bâillon. C’est alors qu’elle décide de me libérer de mes chaînes. Elle m’ordonne de m’assoir contre les barreaux et de ne plus bouger. Elle attrape ma bite et l’insère assurément dans son sexe pour me chevaucher. Nos respirations s’accélèrent. Elle m’embrasse sauvagement, me caresse et me griffe le dos. Je sens que l’orgasme arrive des deux côtés, elle se crispe et les traits de son visage se tendent. Je n’arrive plus à me contenir, je sens que je vais venir…Son plaisir assouvi, elle s’écroule sur mon corps. Elle remonte me donner un dernier baiser avant de me chuchoter :

— Terminus. Nous espérons que vous avez effectué un agréable voyage.

MySexMind

————————
Découvre gratuitement d’autres contenus non censurés sur mon blog !